Villa Océane. Lâcher de pigeons messagers

Envoyé par Luc :
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Les résidents de la Villa Océane, à Belz, se préparaient depuis plusieurs jours au lâcher de pigeons-voyageurs. Ils ont d'abord rédigé des messages sur des petits papiers. Mardi 20, Roger Lorho est venu leur expliquer l'art de la colombophilie, avant de procéder au baguage. Pour ce lâcher, la distance à parcourir n'était que de quelques km, jusqu'à Kergou, bien loin du record Saigon-Arras (1931).
Un cours d'histoire locale
Après le lâcher, et attendant qu'un collègue rapporte les messages, Roger Lorho a expliqué l'histoire du lieu où a été édifiée la Villa Océane. « J'ai gardé les vaches ici ; ce terrain s'appelait Park er Pus alors qu'aucun puits ne s'y trouvait mais un peu plus loin, c'est le Pusic (petit puits en breton) où il y avait une réserve d'eau. La butte ici s'appelait le Boceno. Bosenn signifie la peste ; c'est donc l'endroit où on enterrait les pestiférés. Tout le secteur ici était humide. Il y avait deux rigoles : une qui passe sous la salle des mariages de la mairie et va à la mer, et l'autre sous le Super U et va au Moulin des Oies. Plus loin, là où a été faite la déchetterie, c'était Toull er Pri, où était prélevé l'argile pour le sol des maisons ». Et de continuer sur l'histoire de la route de Kerdonnerc'h, en évoquant le couvent, l'école Saint-Jean réquisitionnée par les Allemands, qui avaient entreposé des engins sous le préau. Il évoquait aussi le « père Le Moullec », qui avait sa cabane de sabotier sous les grands arbres, et son fils, Léon Le Moullec, résistant, mort en déportation en 1945.


Article écrit par François le samedi 7 avril 2018 à 22:10

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