Pennedepie. Les pigeons reviennent toujours là où ils sont nés

Envoyé par Luc :
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Alain Folier, éleveur, devant son pigeonnier. En bas, deux pigeons bleus.
Alain Folier est passionné par la colombophilie. Avec ses pigeons voyageurs, qu’il élève, il participe à des concours de distance et de temps.

Deux questions à…

Alain Folier, éleveur de pigeons voyageurs.

Depuis quand avez-vous cette passion ?

En 1973, mon père avait une épicerie à Nonant. Dans le village, il y avait un clocher où de nombreux pigeons logeaient. Je leur donnais régulièrement du grain. Et la passion pour le pigeon est née. Après, je me suis tourné vers une race sélectionnée pour des concours. Et j’ai eu mes premiers pigeons voyageurs. Il faut savoir qu’ils reviennent toujours là où ils sont nés, quelle que soit la distance de l’endroit où il se trouve.

Les pigeons voyageurs sont-ils répertoriés ?

Oui, ils sont bagués et inscrits dans des clubs colombophiles. Pendant la guerre, ils étaient utilisés pour porter des messages. Dans l’élevage, il y a une sélection des spécimens qui pourront participer aux concours. Ils démarrent en avril. Les distances à parcourir peuvent être de 100 à 900 km. Les pigeons volent à environ 60 km/h.

Lors d’un concours, un camion va chercher les pigeons pour les emmener sur les lieux de lâcher. Le meilleur pigeon est celui qui fait le chemin le plus court pour rentrer.


Article écrit par François le jeudi 23 février 2017 à 22:08

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