LE PROGRES Chaque année, en parallÚle du Tour de France, se déroule un étrange manÚge de passionnés... Le 6e Tour de France Colombophile se déroulera, cette année, du 1er au 23 juin. Rencontre avec Pierre Leduc, responsable de l'étape Châtillonnaise de ce tour de France pas comme les autres... Pourquoi organiser un Tour de France colombophile ? « Un pigeon est fait pour voler et doit voler tous les jours. Ils peuvent parcourir entre 100 et 1 000 km. Le plus rapide l’emporte en fonction de la distance parcourue et le temps réalisé pour revenir à son colombier. Le pigeon s’oriente avec le soleil. Il possÚde une cellule magnétique dans son cerveau où il enregistre et repÚre son environnement, ainsi que l’odeur de son colombier. Par contre, les orages le déboussole ainsi que les antennes relais. C’est par l’intermédiaire d’une puce électronique que l’on peut savoir le temps en heures, minutes et secondes que met l’oiseau pour parcourir la distance du concours. » Le pigeon était déjà utilisé par le passé… « Oui, par les romains et chez nous dÚs la PremiÚre Guerre mondiale puis lors de la deuxiÚme, les Anglais parachutés en France renvoyaient leurs messages vers l’Angleterre grâce aux pigeons. » Quels sont les risques encourus par le pigeon ? « Le pigeon est un athlÚte qui ne craint que les courants d’air, il se baigne tous les jours. Pendant les concours les pertes sont essentiellement dues aux rapaces qui attaquent le vol et dispersent les pigeons, 70 % des pertes sont en zone de montagne. » Comment se déroule le Tour de France colombophile ? « Cette 6e édition comprend 17 étapes, du 1er juin au 23 juin. L’objectif de cette manifestation est de promouvoir notre sport auprÚs du grand public, des enfants, des scolaires… »