Châtillon-sur-Seine : tous passionnés par l'élevage

mini_160314091141471559.jpg Ils ont en commun la passion des poules, lapins et autres pigeons. Ils étaient durant tout le week-end au Salon national d’aviculture, à Châtillon-sur-Seine. Le 17e Salon national d’aviculture, organisé par l’association Aviculture 2000, s’est déroulé ce week-end. L’occasion pour les visiteurs de découvrir plusieurs centaines d’animaux. L’occasion aussi de discuter avec des éleveurs passionnés. Portraits de trois d’entre eux. Le pigeon, un ami fidèle Philippe Cordier, maçon de carrière venu de Haute-Marne, a commencé l’élevage de pigeons à 18 ans. « C’est une transmission familiale qui est devenue une passion », explique-t-il. Et aujourd’hui, à 50 ans, rien n’a changé. Cette passion l’amène ainsi à participer pour la 14e fois au Salon avicole de Châtillon-sur-Seine. « Il y a une bonne ambiance. Cela nous permet aussi de promouvoir les races, d’avoir de la notoriété », poursuit-il. Il y présente plusieurs espèces comme des Gantois Boulant, qui gonflent leur cou, des Schietti ou des Rostov, pigeons d’origine russe et peu courants dans les élevages. Des animaux qu’il affectionne notamment pour leur fidélité. Les poules ont la cote La Côte-d’Orienne Marie-Claude Roethlisberger est une nouvelle au Salon avicole de Châtillon-sur-Seine. Sa première édition avec ses poules. Et autant dire qu’elle est ravie. Il faut dire que ces derniers temps, les poules ont le vent en poupe. « Elles sont tendance dans les jardins et poulaillers », sourit-elle. « Les poules pondeuses se vendent pour leurs ½ufs, bien sûr, mais parce qu’elles consomment les déchets. » Elle a d’ailleurs apporté une dizaine de poussins âgés d’une semaine. De quoi émerveiller les visiteurs. Les lapins, une passion depuis l’enfance L’élevage de lapins, Lucien Rodier, originaire de l’Aube, est tombé dedans tout petit. Retraité, il n’a jamais abandonné sa passion, même s’il avoue que cela a un coût. « Les éleveurs amateurs sont là pour préserver la race », remarque-t-il. Ce qu’il vient chercher au Salon avicole ? « L’ambiance. On se retrouve avec les autres éleveurs. Et puis, les visiteurs viennent nous poser des questions. On transmet notre passion. »


Article écrit par François le lundi 14 mars 2016 à 09:04

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