courrier-picard
Jean-Pierre Barbier est un colombophile heureux. LicenciĂ© Ă la Concorde abbevilloise, cet habitant de Bellancourt (Somme) vient de voir un de ses champions sacrĂ© meilleur pigeon sur deux ans au concours de international de Pau. Ce mâle Ă©caillĂ© de 7 ans, qui est nĂ© chez lui, est Ă la fois le meilleur français et le meilleur europĂ©en sur deux ans. Il s’est classĂ© 46e sur 8 302 engagĂ©s en 2014, puis 18e sur 9 052 en 2015. « Cette annĂ©e, il avait Ă©tĂ© lâchĂ© Ă 7 h 15 et je l’ai rĂ©cupĂ©rĂ© Ă 22 h 15 », prĂ©cise le propriĂ©taire du nÂş421. Plus de 2 200 colombophiles Ă©taient en lice, reprĂ©sentant six nations : France, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Angleterre.
« C’est une grande fiertĂ©, confie le Bellancourtois, qui possède actuellement 201 pigeons. LĂ , c’est le sommet. Mais il faut s’accrocher pour rester Ă ce niveau, car il y a beaucoup de concurrence. » Ă‚gĂ© de 68 ans, Jean-Pierre Barbier s’est lancĂ© dans l’Ă©levage de pigeons voyageurs en 1972. Membre du Club des internationaux de Boulogne-sur-Mer pour la partie compĂ©tition, il s’est spĂ©cialisĂ© dans les longues distances. Il procède Ă des croisements pour avoir les meilleurs « voiliers », ceux qui peuvent parcourir de 750 Ă 1 000 km. Mais le secret rĂ©side surtout dans l’entraĂ®nement, estime-t-il. Les grands champions restent aussi performants plusieurs annĂ©es. Un de ses pigeons s’est par exemple classĂ© 4e sur 5 ans, au niveau national.
Chaque Ă©tĂ©, il participe Ă six concours internationaux : Pau, puis Barcelone, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Marseille, Narbonne et Perpignan. Les volatiles sont conduits par camions Ă leur point de dĂ©part et doivent revenir chez eux le plus vite possible. L’arrivĂ©e est constatĂ©e instantanĂ©ment grâce Ă une plaque Ă©lectronique. Puis le propriĂ©taire doit enlever deux bagues et les placer dans un appareil mĂ©canique. Il doit Ă©galement signaler la contremarque dans l’aile. « On se base sur une vitesse moyenne de 60 km/h. Mais c’est toujours une Ă©motion de voir revenir le premier pigeon. »
Jean-Pierre Barbier est un colombophile heureux. LicenciĂ© Ă la Concorde abbevilloise, cet habitant de Bellancourt (Somme) vient de voir un de ses champions sacrĂ© meilleur pigeon sur deux ans au concours de international de Pau. Ce mâle Ă©caillĂ© de 7 ans, qui est nĂ© chez lui, est Ă la fois le meilleur français et le meilleur europĂ©en sur deux ans. Il s’est classĂ© 46e sur 8 302 engagĂ©s en 2014, puis 18e sur 9 052 en 2015. « Cette annĂ©e, il avait Ă©tĂ© lâchĂ© Ă 7 h 15 et je l’ai rĂ©cupĂ©rĂ© Ă 22 h 15 », prĂ©cise le propriĂ©taire du nÂş421. Plus de 2 200 colombophiles Ă©taient en lice, reprĂ©sentant six nations : France, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Angleterre.
« C’est une grande fiertĂ©, confie le Bellancourtois, qui possède actuellement 201 pigeons. LĂ , c’est le sommet. Mais il faut s’accrocher pour rester Ă ce niveau, car il y a beaucoup de concurrence. » Ă‚gĂ© de 68 ans, Jean-Pierre Barbier s’est lancĂ© dans l’Ă©levage de pigeons voyageurs en 1972. Membre du Club des internationaux de Boulogne-sur-Mer pour la partie compĂ©tition, il s’est spĂ©cialisĂ© dans les longues distances. Il procède Ă des croisements pour avoir les meilleurs « voiliers », ceux qui peuvent parcourir de 750 Ă 1 000 km. Mais le secret rĂ©side surtout dans l’entraĂ®nement, estime-t-il. Les grands champions restent aussi performants plusieurs annĂ©es. Un de ses pigeons s’est par exemple classĂ© 4e sur 5 ans, au niveau national.
Chaque Ă©tĂ©, il participe Ă six concours internationaux : Pau, puis Barcelone, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Marseille, Narbonne et Perpignan. Les volatiles sont conduits par camions Ă leur point de dĂ©part et doivent revenir chez eux le plus vite possible. L’arrivĂ©e est constatĂ©e instantanĂ©ment grâce Ă une plaque Ă©lectronique. Puis le propriĂ©taire doit enlever deux bagues et les placer dans un appareil mĂ©canique. Il doit Ă©galement signaler la contremarque dans l’aile. « On se base sur une vitesse moyenne de 60 km/h. Mais c’est toujours une Ă©motion de voir revenir le premier pigeon. »