"J'ai entendu quelqu'un crier : "il est tombé !" Samedi matin, vers 10h30, le président des colombophiles du département, Philippe Guilhempourqué entraîne à Pau un de ses pigeons de compétition. L'oiseau vole depuis environ un quart d'heure quand soudain il pique du bec : il vient d'être tiré. L'oiseau est retrouvé à terre, ensanglanté. Il sera adressé à un vétérinaire spécialisé dans le nord de la France, pour tenter de préciser les causes de la mort.
Pour Philippe Guilhempourqué, dont le colombier est situé rue Fénélon à Pau, en plein centre-ville, l'affaire tourne à l'hécatombe. Six pigeons sont morts et quatre ont été blessés depuis le début du mois d'octobre.
L'affaire a été signalée au commissariat de police, où une plainte a été déposée. Une lettre a été adressée au maire, François Bayrou, pour l'informer de la situation. "C'est comme si on tirait sur un pur-sang à l'hippodrome. Ces pigeons, s'ils ne peuvent plus s'entraîner sont fichus. Et puis des tirs en pleine ville..."