« Avec l'aide de tonton Willy »

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La colombophilie, comme toutes les passions, se transmet au mieux durant la jeunesse. C’est l’âge des découvertes qui peuvent façonner une vie.

Rien ne laissait présager que la famille Despierre se passionnerait un jour pour la colombophilie lorsqu’elle vint s’installer à Rongy. Le petit Maxence, douze ans, fit cependant entrer cette passion au sein du domicile familial.

C’est en allant rendre visite à l’un de ses oncles, Willy Longlez, que le petit bonhomme d’à peine dix ans tomba sous le charme de ce bel oiseau. Plutôt que de demander de jouer à la console ou autre activité de notre époque, Maxence préférait aller visiter les pigeonniers.

Le petit Rongycien avait déjà marqué son attirance pour les oiseaux en général et Rudy, son papa, menuisier de profession, lui avait construit une belle et grande volière pour héberger un faisan. Deux pigeons vinrent ainsi chasser le faisan du lieu et s’installèrent à sa place. Pas pour longtemps… «La première fois que je les ai lâchés, ils sont filés directement au loin et je ne les ai jamais revus.», nous confie Maxence.

«Pris au jeu»

Guère découragé pour autant, «Tonton Willy» fut à nouveau sollicité et ce sont cinq pigeons qui garnirent alors la volière. «J’en avais un peu peur au début, je n’osais pas les attraper, mais j’ai pourtant eu un jeune qui vint au monde et que mon Papy bagua.»

Tout cela ne rencontra pas vraiment la satisfaction de Maxence au final. Certes il aimait s’occuper de ses pigeons, mais son rêve était de les voir voler et surtout revenir de concours. Les cinq locataires et le petit dernier furent reconduits chez Tonton qui les échangea contre neuf jeunes qui pourraient voler à Rongy. Entre-temps, Maxence, par le biais de ses bons résultats scolaires, avait convaincu son papa de lui fabriquer un petit colombier.

«Nous nous sommes pris au jeu mon épouse et moi et c’est désormais un but de sortie que d’accompagner notre fils à la mise en loges de ses pigeons et à la rentrée des appareils le lendemain. Ce fut l’occasion de nouer de nouvelles amitiés et de permettre à notre fils de s’adonner à un loisir sain et instructif. Nous avons vraiment été bien accueillis à la société «L’Essor» de Froidmont où notre fils est vite devenu la mascotte du club.»

«De nombreux cadeaux»

Maxence est réellement un passionné et chaque semaine il ne raterait pour rien au monde le retour des concours. Le nettoyage de la petite installation, il le partage avec son papa qui s’est finalement laissé entraîner dans la passion de son fiston.

«Nous lui avons fixé des limites au niveau du nombre, une vingtaine d’oiseaux c’est déjà suffisant. Les amateurs de son club ont été adorables avec Maxence; il a reçu de nombreux cadeaux et nous tenons mon épouse et moi à les en remercier.»

C’est aussi cette même reconnaissance qui converge vers chez «Tonton Willy» qui n’a pas hésité à offrir ce qu’il avait de meilleur chez lui. La plus belle récompense pour ce dernier étant cependant de lire le nom de son neveu sur les résultats…


Article écrit par François le jeudi 12 juin 2014 à 15:10

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