Les enfants Ă©taient Ă l’honneur ce samedi plage Bonnegrâce. Le Kiwanis fĂŞtait ses 99 ans par un pĂ©riple de ville en ville pour finir en apothĂ©ose Ă Six-Fours.
Après des arrêts à Ollioules, Bandol, St Cyr et Sanary, le convoi de sept clubs services du Kiwanis termina sa course plage de Bonnegrâce. Il fut accueilli par un concert de La Six-Fournaise, un lâcher de pigeons et une multitude de cerfs-volants virevoltant dans les cieux.
Icare
Des ateliers cerfs-volants pour les enfants avaient Ă©tĂ© animĂ©s toute la journĂ©e Ă la Villa Nuraghes par Evelyne Falaix et son Ă©quipe du Club Altitude de Sisteron, affiliĂ© Ă la FĂ©dĂ©ration française de vol libre (FFVL) . Une cinquantaine d’enfants y participèrent, parfois accompagnĂ©s de leurs grands-parents.
Les enfants n'Ă©taient en effet pas les seuls dans les ateliers. Les bĂ©nĂ©voles de l’association nationale reconnue d’utilitĂ© publique, Les blouses roses, Ă©taient venues apprendre une activitĂ© simple et peu onĂ©reuse Ă rajouter Ă leur palette d’activitĂ©s manuelles pratiquĂ©es dans les hĂ´pitaux et les maisons de retraite « pour y apporter le maximum de joie ».
Les animateurs du Club Altitude initient Ă toutes les disciplines du vent « pour redĂ©marrer une activitĂ© vieille comme le temps et inciter les enfants Ă jouer en plein air, dans les Ă©lĂ©ments, loin des consoles et de la tĂ©lĂ©vision », explique Mohamed Souifi. « Petit, je suis passĂ© du cerf-volant au parapente, en me jetant du toit de la maison avec une vieille bâche… », se remĂ©more-t-il avant de se lancer dans l’explication de la naissance des vents.
Une fois le cerf-volant confectionnĂ©, les enfants traversaient la promenade Charles de Gaulle pour aller les essayer sur la plage. Le vent Ă©tait heureusement parfait en cet après-midi ensoleillĂ©. Leelou, 11 ans, et son frère ThĂ©o, 5 ans lundi, se dĂ©battaient avec le leur : « C’est rigolo parce que ça va dans tous les sens ».
La journée culmina par une démonstration de voile de parapente se compactant dans le vent.
Lâcher spectacle de pigeons
120 pigeons furent ensuite lâchés sous les yeux émerveillés des enfants.
Les pigeons rentrent chez eux, c’est innĂ©, mais il faut les en Ă©loigner de façon progressive. Peu après leur naissance, ils doivent sortir pour repĂ©rer oĂą ils habitent. Leurs propriĂ©taires les laissent ensuite de plus en plus loin de chez eux, parfois aussi loin que Bruxelles !Un GPS Ă leur patte indique la distance parcourue. Un appareil Ă©lectronique sur lequel ils doivent passer en rentrant chez eux les pointe et permet ainsi de calculer leur vitesse.Ils font des courses tous les dimanches « pour le plaisir d’Ă©lever des pigeons et de battre les anciens », confie Marc Desachy pour taquiner son collègue Francis Scavone.
Michèle Pichelin, prĂ©sidente du Kiwanis Six-Fours-La Seyne-St Mandrier, Ă©tait le chef d’orchestre de cette superbe journĂ©e sur la plage ayant illustrĂ© Ă merveille la règle d'or dans les relations humaines selon le Kiwanis: "FAIS POUR AUTRUI CE QUE TU VOUDRAIS QU’IL FASSE POUR TOI". Elle tint Ă remercier pour leur assistance le CrĂ©dit agricole, ayant contribuĂ© Ă financer les manifestations de Six-Fours, les boulangeries Didier Castillo du Brusc, la boulangerie-patisserie Praline des LĂ´nes pour le goĂ»ter des enfants et Carrefour Market pour les boissons.
La prochaine manifestation organisée par le Kiwanis Six-Fours-La Seyne-St Mandrier sera un « Kabaret » comique le 12 avril ouvert à tous à la salle Malraux (voir notre article).