« J'ai commencé l'élevage en 2010, et depuis, je joue au pigeon » - Guer

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Transmis par Luc
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Arnaud Sabot bichonne dans sa volière 90 pigeons, qui participent à des concours de vitesse, fond et demi-fond.
J'ai été fasciné dès l'enfance par les pigeons voyageurs. J'ai toujours eu des pigeons en volière, avec l'idée de les faire voler, mais je ne savais pas à qui m'adresser. J'ai découvert à Messac les Messagers de la Vilaine.

J'ai commencé l'élevage en 2010, et depuis, je « joue au pigeon » C'est le terme consacré quand on participe à des concours. J'ai actuellement dans ma volière 90 pigeons.

Comment sélectionnez-vous vos oiseaux de compétition ?

Chaque pigeon possède une ligne génétique qui détermine une aptitude particulière. On les reconnaît aux signes extérieurs : le squelette, les plumes, la position de l'oeil... Certains volent à très grande vitesse, Les pigeons de fond et de demi-fond volent moins vite, mais plus longtemps, sur 300 ou 600 km. Ils retrouvent toujours le chemin de la volière. Leur vitesse varie de 60 à 120 km par heure à une altitude qui dépend de la pression atmosphérique. Chaque pigeon a une carte d'identité, les très bons ont un pedigree.

Depuis 2010, vous collectionnez les prix. Quelle est votre recette ?

J'élève surtout des pigeons par passion, pas forcément pour gagner, même si c'est une satisfaction. J'ai démarré avec cinq couples de reproduction que le club m'a donnés.

C'est un gros travail d'élever des pigeons de compétition. Il y a les femelles de reproduction, les femelles voyageuses, les mâles voyageurs, les pigeons de vitesse... Pour chacun, l'alimentation spécifique est soigneusement dosée avant les compétitions. Pour l'entraînement, on les sort sans leur donner trop à manger.

Ils volent en cercle au-dessus de la volière. Il suffit de secouer quelques graines pour les faire rentrer.

Comment se déroule un concours ?

On n'a pas à se déplacer. Le camion de la fédération vient chercher les pigeons chez les colombophiles de Bretagne pour les conduire sur le lieu où ils seront lâchés, et d'où ils reviendront dans leurs volières. La ligne de vol est le Sud : Cholet, La Roche-sur-Yon, Toulouse, Marsac, Perpignan. Nous participons en moyenne à 25 concours par an.

Le temps de vol est calculé grâce à un équipement électronique placé à l'entrée de la volière, le Constater. Il reconnaît l'oiseau à la bague électronique dont il est équipé et enregistre l'heure d'arrivée.

Vous souhaitez à présent partager cette passion ?

Quand j'étais petit, j'aurais aimé trouver quelqu'un qui m'explique. Alors si un jeune, ou même un adulte, est dans cette situation il peut me contacter au 06 70 00 32 82.




Article écrit par François le vendredi 27 septembre 2013 à 16:28

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