Des milliers de pigeons s'envolent vers la Belgique

TRANSMIS PAR LUC /
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En quelques secondes, une nuée d’oiseaux envahit le ciel. Leurs battements d’ailes, par millions, font penser au vacarme d’une tornade. Puis le silence redevient maître des lieux et seules des plumes sur le sol trahissent l’envol des pigeons voyageurs.

Il est 8 heures, samedi matin, à la clairière de l’Armistice, en plein c½ur de la forêt de Compiègne.
Quelques responsables associatifs, colombophiles avertis ou simples curieux, viennent d’assister au lâcher de 3 366 pigeons, programmé à l’occasion de la fête nationale belge. Une manière de rendre hommage à la ville de Huy, jumelée avec Compiègne depuis 1959. « Ça valait la peine de se lever de bonne heure. C’était vraiment impressionnant », constate Lony Flipo, présidente de l’association de jumelage Compiègne-Huy-Vianden.

Initialement, le lâcher était prévu sur la place du Château, à Compiègne. Mais après une erreur de communication entre les organisateurs, les volatiles se sont retrouvés à la clairière de l’Armistice, à plusieurs kilomètres du palais impérial. Pas une grosse différence pour les oiseaux qui ne mettront de toute façon que quelques heures pour rallier la Belgique et retrouver leurs propriétaires.

Les pigeons sont élevés par des colombophiles qui possèdent entre 20 et 300 oiseaux chacun. Ils sont équipés d’anneaux électroniques, puis amenés sur un lieu de lâcher, comme ici à Compiègne. « Outre la symbolique de l’événement, il s’agit aussi de savoir lequel des pigeons est le plus rapide pour rentrer chez son propriétaire. En fonction de l’heure d’arrivée des pigeons, leur vitesse moyenne est calculée et les meilleurs deviennent la fierté des colombophiles qui les ont élevés », explique Michel Wibert, membre de la Fédération des colombophiles de l’Oise.


Article écrit par François le mercredi 31 octobre 2012 à 16:00

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