J'ai visité le pigeonnier de Kérinan - Languédias

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Samedi matin, rendez-vous était pris avec Jean Guérin, vice-président de Chemins et patrimoine, pour aller visiter le pigeonnier de Kérinan, un des plus beaux de la région d'après les historiens. Il y en avait également un à La Burie, un autre en Trédias et à Trébédan.

Comme pour la randonnée du 9 octobre, la propriétaire, Claudine de la Marnierre, a donné l'autorisation d'entrer dans son domaine pour la visite. Un domaine très arboré que nous avons traversé jusqu'en limite de propriété. Là, se trouve l'édifice, de plus de 12 mètres de haut à l'intérieur.

Je n'avais encore jamais vu ce genre de pigeonnier, déjà impressionnant vu de dehors. Un bâtiment circulaire en granit qui pourrait ressembler à une tour. L'unique porte d'entrée est étroite (46 cm sur une hauteur d'1,70 m). Nous entrons, il fait très sombre. Petit à petit, mes yeux s'habituent et je découvre des cases partout dans le mur. 1 000 boulins où les pigeons nichaient et se reproduisaient en toute quiétude.

J'ai l'impression que le pigeonnier est beaucoup plus haut de l'intérieur. Une architecture solidement pensée, avec des nids orientés différemment d'une rangée sur l'autre, et des astuces pour limiter l'invasion des rats. Les volatiles, avaient accès à leurs nids par le toit, où était aménagée une ouverture (verrière). Les ronces ont quelque peu entravé celle-ci et le pigeonnier est délaissé par ses habitants depuis longtemps.

À l'intérieur également, les restes d'une échelle circulaire qui était montée sur pivot et qui permettait d'atteindre les boulins sans difficulté. À l'époque, alors que les pigeons s'attaquaient aux récoltes des paysans, il n'était pas question de les chasser. Le pigeon était considéré comme un animal domestique et sa chasse était interdite, sous peine d'être jugé sévèrement, voire pendu.


Article écrit par François le vendredi 7 octobre 2011 à 08:50

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