Le pigeon bloqué n'était pas seul

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Une vingtaine de pigeons se trouvent dans le pressing.
Ce n'est pas un, ni deux mais des dizaines de pigeons qui se trouvent dans l'ancien pressing de la rue Frédéric-Bastiat (lire notre édition d'hier). Jeudi soir, la fille de la propriétaire est venue ouvrir le magasin, fermé depuis six ans, dans l'objectif de libérer le pigeon, bloqué depuis plus de dix jours. Mais , prenant peur, il est parti se réfugier au premier étage. Quelle n'a pas été la surprise quand, en haut, une vingtaine d'oiseaux ont été découverts. 15 cadavres de pigeons gisaient aussi sur le sol. Marion Bigueur-Lescure, serveuse au restaurant d'en face et qui se battait pour libérer le pigeon depuis quelques jours, ne s'en remet pas. « C'était une vision d'horreur. On avait envie de pleurer. » Cependant, au vu du nombre de volatiles, tout laisse à penser qu'ils ne sont pas bloqués. Comment arriveraient-ils à survivre sinon? Pour la restauratrice, pas impossible qu'ils se nourrissent des cadavres. Hier, personne n'est parvenu à faire sortir les colombidés, le premier étage étant « trop fragile pour faire quoi que ce soit », selon Marion Bigueur-Lescure. Une fois l'affiche blanche couvrant la vitrine remise, la porte a été refermée. Sans avoir trouvé de solution pour les évacuer. « On ne s'arrêtera pas là, on les fera sortir ces pigeons ! »

Virginie Ramel


Article écrit par François le dimanche 14 août 2011 à 09:24

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