Inauguration du musée de la colombophilie à Auchel dans l'Artois

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«quand un mineur était concierge à Paris, il n'était pas rare qu'il parte avec ses pigeons », lance Richard Jarrett, maire, témoin d'un attachement profond à la colombophilie dans notre région et surtout dans le bassin minier avec les mineurs.



C'est ce samedi 4 décembre, jour de sainte Barbe qu'a eu lieu l'inauguration du musée de la colombophilie et d'un pigeonnier pédagogique. Le pigeon a toujours eu de l'importance. Pour les mineurs, il symbolise la tendresse et la sollicitude. Lors des conflits mondiaux, où ils transportaient les messages. Qui ne connaît pas un coulonneux ? À Auchel, pratiquement personne. Le musée sert donc aussi à perpétuer la tradition régionale, à expliquer aux enfants ce qu'est la colombophilie. « Cette activité est très prenante. Le colombophile qui participe aux concours est tour à tour architecte, pour trouver la meilleure orientation du pigeonnier vers le soleil, menuisier car il fabrique lui-même ce pigeonnier, éleveur, entraîneur car le pigeon est un sportif qu'il faut éduquer, comptable, vétérinaire et psychologue animalier », explique Philibert Berrier, premier adjoint chargé des associations.
Auchel a désormais son musée de la mine et son musée de la colombophilie, au même endroit, au complexe Jacques-Secrétin. « Auchel méritait bien ce musée.
C'est bien au-delà du Bassin minier que répond ce sport. Il s'agit d'une activité intergénérationnelle. La colombophilie a entretenu un rapport particulier entre les gens », affirme le premier magistrat.
Divers documents, des constateurs anciens, des revues, du matériel de mise en loge, tout l'univers des pigeons est visible le mardi de 15h à 17h ou sur rendez-vous au 03 21 27 20 05.

Camille JANIK/L'Avenir de l'Artois/jeudi 09.12.2010


Article écrit par Thierry le vendredi 10 décembre 2010 à 14:43

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