Maurice Delcluse, colombophile expérimenté

Ardres-Audruicq et alentours

La_Voix_du_Nord_logo.png
dimanche 28.03.2010, 05:04 - La Voix du Nord

| OYE-PLAGE |

À son domicile, au hameau de l'Étoile, où Maurice Delcluse a construit son pigeonnier, ...

le passionné dispose d'une impressionnante collection de trophées. Chaque jour il consacre 3 à 4 heures de son temps à cajoler sa soixantaine de sportifs de haut vol. Entretien.

Comment est née votre passion pour la colombophilie ?

« Mon père Édouard était colombophile, j'ai commencé à « jouer à pigeons » sous son nom, j'avais 13 ans. Des voisins m'ont ensuite offert un premier couple de pigeons et je n'ai pas cessé d'en élever. J'ai ma propre licence depuis 1963. En 1965, j'ai possédé jusqu'à 120 pigeons, aujourd'hui il m'en reste une soixantaine, 17 vieux et 17 jeunes pour les concours, les femelles servent à la reproduction et au veuvage. » Comment organisez-vous votre vie de « coulonneux » ?

« Du 1er janvier au 31 décembre, l'activité est continue, pas de vacances, une vie de famille inexistante les jours de concours.

L'entretien journalier nécessite quatre heures de mon temps (nettoyage, alimentation et soin). Pendant les compétitions, le samedi c'est l'enlogement puis le dimanche l'attente des retours, cela peut durer quelques fois 6 à 7 heures. À la société je m'occupe essentiellement du nettoyage des paniers.

» Le pigeon est-il un sportif de haut niveau ?

« Oui sans aucun doute. Il lui faut une alimentation spéciale et un entraînement avant chaque saison. C'est un athlète qui doit être bien soigné, vacciné tous les ans et le pigeonnier doit toujours être propre. Un pigeon peut parcourir 1 200 km en une journée, quelques mois après sa naissance, un jeune pigeon peut déjà parcourir plusieurs centaines de kilomètres en concours. C'est un animal très courageux et fidèle dont la durée de vie maximum est d'une quinzaine d'années selon les races. »


Article écrit par Thierry le dimanche 28 mars 2010 à 13:45

[ Imprimer ] - [ Fermer la fenêtre ]