L'AVIS DE JOSÉ DE SOUSA, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE

jeudi 23.04.2009, 04:48 - La Voix du Nord
Combien de colombophiles vivent-ils de leur passion ?

« En France, personne. Ou cela reste insignifiant, il ne s'agit de mises que de quelques euros. Et il n'y pas de vendeurs de pigeons installés, si ce n'est à Baisieux. Ici, ce sport se pratique comme un simple hobby. Ce n'est pas comme en Belgique. Après, celui qui détient un champion peut le vendre.

Je sais que les Chinois ou les Japonais en sont très friands. Mais nous, on tient à nos pigeons. »

Donc certains tirent tout de même profit de la colombophilie ?

« Ce n'est pas de notoriété publique. De toute façon, seul l'amateur qui possède un champion international est susceptible de le vendre. Et le prix dépend du sexe, de l'âge, des performances, du pedigree, etc. Un pigeon ayant remporté Barcelone, un concours mythique, a été vendu 150 000 E . Le pigeon arrivé deuxième, lui ne vaut rien. » • Quel regard portez-vous sur ces ventes ?

« Comme dans tous les sports, il faut avoir une élite qui tire vers le haut. Mais la colombophilie doit rester un hobby. »


Article écrit par François le jeudi 23 avril 2009 à 12:09

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